5eme récit, 5eme année au Pélicano. Jamais ma femme et moi n’aurions cru qu'on en serait rendu là. Nous qui aimions découvrir et explorer de nouveaux endroits auparavant
Le vol était avec Air Canada Rouge cette année. Comme toutes les autres années, peut-être sommes-nous chanceux, tout s'est bien passé! Vol à l'heure, nous avons même un peu d'avance, pas de déglaçage, puis Cayo Largage. Nous avons passé presque la totalité du vol dans les bras de Morphée. Pas question de perdre la première soirée parce qu'on est fatigués. J'avais le siège 31F, dernier siège dans le coin. Pas besoin de dire que l’avion n’est pas gros, pas de télé, pas de bouffe. On peut prendre un iPad pour le centre multimédia de l'avion. Les douanes vont vite, Fernando (Air Canada) attends le monde à l'extérieur, hop dans l'autobus puis en route pour le chalet! =D>
Yusmila, à la réception, ne semblait pas tenir sa table de "Repeated guest" cette année. Mais un couple devant nous est allé la voir puis nous avons suivi. Elle est allée chercher nos vouchers au comptoir et s'est empressée de nous accueillir. Les chambres ne sont pas prête, mais nous, nous le sommes, notre kit d'arrivé est dans le sac à dos! On se change et nous sommes prêts pour le diner au Ranchon avec Noel et Yanny.
Il y avait beaucoup de client sur le site, plusieurs nous disais que ça affichais complet. En milieu de semaine, ça s’est vidé, mais le soir même il y a eu plusieurs avions et tout s’est rempli de nouveau. Beaucoup d’Européens, Espagnols, Sud-Américains… Petite marche au Sol Cayo Largo, c’était très tranquille. Par contre à l’Olé Playa Blanca pas mal d’achalandage. Ça semble bien comme place.
La mer était comme une piscine. Je ne l'avais jamais vu aussi calme. Il faisait très beau et chaud. En fait ce fut comme ça pas mal toute la semaine sauf à la 4eme journée où les vagues devenaient plus imposantes. Beaucoup de poissons, on a vu notre 1er barracuda. Un cubain tentait de le pêcher. La plage était belle partout sauf au Playa Blanca, inexistante.
Le site est encore très beau, Juan Luis fais des miracles dans ses jardins avec ce qu'il a sous la main. Tout est propre et les 2 fontaines étaient fonctionnels cette année
Les plages vierges sont toujours magnifiques
À Sirena il y a maintenant un grillage autour du buffet et un nouveau magasin-souvenir. Pour les marcheurs, l’ancienne école de plongé est maintenant en train de disparaitre. Il n’y a même plus de toit. Paraiso est figé dans le temps, rien ne change.Leur nouveau système de billet pour le petit train (ou autobus pas de toit) ne semble pas au point. Nous avons pu voir des jeux de coudes pour pouvoir embarquer. Plusieurs sont restés en plan. Vive le taxi pour 2CUC/pers!
Les points négatifs :
Bon c'est là que ça se gâche un peu. J'ai lu les récits, dont celui de Guyguy qui était au Pélicano la semaine après nous, et ça semble généralisé dans les récits.
Notre chambre bien située en face de la piscine et de la tour, était vraiment vieillotte et 2 lits simple. À notre première année nous avions pratiquement une suite, puis année après année...
Nous avons manqué de bière durant 2 jours!
Et ce n'étais pas seulement le Pélicano mais tous les resorts, apparemment. Je ne bois pas pratiquement pas de fort, ni de vin! Pour moi c'était un irritant majeur. Ils en sortaient quelques canettes le matin, après plus rien. Pas de frite de la semaine, pas d'œuf les 2 derniers jours. Pas de crevette cette année, sauf au souper des "repeated", en petite entrée, pas de calamar non plus et pas de crème glacé. Pas de café au Ranchon ni au ZunZun. Imaginez l'attente au Lobby Bar.
Mais pour compenser, j’ai eu la chance de manger 2 langoustes dans la semaine, elles étaient succulentes.
Par contre, comme à chaque année, il est toujours facile de se dépanner et de se mettre quelque chose sous la dent. La bouffe au Ranchon et la pizza de Vladimir, succès à chaque fois. Même les paninis au ZunZun nous ont surpris, très bons. Nous n’avons jamais été à la Yana.
Pour la gestion, hey boy! Je fais partis de ceux qui croient qu'un changement s'impose. Nous en avons entendu des "vertes et des pas mures" à ce sujet, et pas seulement au Pélicano mais d'employés de d'autres resorts qui connaissent le dit Monsieur.
Premièrement, notre couple de serveur préféré au buffet, depuis la première année, a été séparé durant notre semaine. Ça nous a brisés le cœur de savoir, que maintenant, nous devrons choisir entre X ou Y pour nos repas du matin et soir. Mais ça brise aussi le leur, de perdre leur coéquipier des 10-15 dernières années.
Deuxièmement, lors du souper des répéteux, le dit monsieur, et la dame qui le suit partout, s'y sont pointé durant 5 minutes, jamais ils ne se sont présenté, ni serré de main, ni de remerciement. Ils sont restés en retrait, puis quitté sans rien dire. Heuuu allo! C'est quoi cette façon de faire. J'ai géré un resto durant 10 ans et mes clients réguliers avaient toute mon attention. Je demande rien de spécial ni rien de particulier, alors pourquoi nous éviter? Ah oui, nous ne sommes pas Italien ou Argentin, outch! Est-ce que je touche un point?
En plus, il sait que nous sommes proches de nos amis Cubains. Est-ce que ça le dérange? Je me trompe? 
Les employés font la force de cet endroit. Je comprends complètement les gens qui préfèrent ne pas socialiser ou s'attacher aux employés, et profiter de leur semaine à lézarder au soleil, dans ce cas, c'est plus facile d'aller ailleurs quand ce n'est pas à notre gout. Mais nous avons choisis le contraire. Bien malgré nous je dois le dire, mais avec leur sourire attachant, leur goût de converser et de raconter, leur envie de fêter... C’est pourquoi nous retournerons, aussitôt que possible
Cette année, nous avons eu la chance d'avoir 3 soirées de rêve avec eux. Une première à la marina, avec 3 jardiniers, conversation, nouvelle connaissance, Cristal. La deuxième à la nuit staff au village avec nos mêmes copains du jardin mais en plus notre ami du buffet qui se joint à nous. Dance, dance, dance et dodo. Et pour la troisième nous nous sommes rendus au bunker des jardiniers pour une soirée de bière, vin, musique, chant
houlala quel moment.Retour avec le même vol, sans encombre. Taxi jusqu’à l’aéroport après des aurevoirs déchirants.
Seule consolation, nous recevons au moins 1 à 3 emails par jour d’eux depuis notre retour.
On ne veut pas perdre contact. Eux terminent toujours en disant « Y no pierdas la comunicacion ».
Bon Cayo Largage si votre tour arrive bientôt
