1er au 15 avril, au Pélicano
Publié : 21 avr. 2017 08:57
Résumé de notre voyage.
Départ un peu en retard car le 1er avril neige et slush. L'avion doit passer au dégivrage. Finalement, on décolle à 7h05 (plutôt que 6h00). Vol sans encombres, dommage que plus rien n'est inclus. On avait prévu le coup en mangeant un muffin avant le décollage. Atterrissage un peu dur; l'avion etait un peu court donc le pilote a descendu d'un seul coup sur la piste. Les gens assis à l'arrière en ont eu le souffle coupé.
Dès l'arrivée on nage dans le bonheur de respirer l'air salin et de sentir les degrés. Passage rapide aux douanes, youppi!
On saute dans un taxi, on arrive au lobby. Notre chambre n'est pas prête, qu'à cela ne tienne, le beau-frère d'un ami est là depuis la semaine passée, on dépose nos bagages à main dans sa chambre. On se crème un coup et départ pour la plage!
La plage: pour les deux semaines, celle-ci était mieux que les prédictions. Sûr, elle a été grugée par la tempête de janvier mais c'est encore potable. Beaucoup d'algues par moment, mais Roberto est aux commandes de son râteau et de sa pelle. On lui a donné un coup de main les matins qu'il y en avait trop. Nous avons marché un peu à gauche à droite, le bonheur renouvelé. Il y a eu des pointes d'achalandage, la première semaine okay, la seconde il y avait beaucoup de monde. Toujours des textiles dans notre section, sans repartir cet éternel débat, c'est toujours le manque de respect de ces gens qui me surprennent en sachant qu'il y avait de la place en masse côté textile. M'enfin, rien pour gâcher notre bonheur. Cependant, un autre point négatif: beaucoup de gens du Blanca et du Iguana qui viennent crêcher au Pélicano, qui mangent au Pélicano, qui prennent des palapas au Pélicano. Okay pour une journée, mais plusieurs jours? Je ne condamne pas mais je m'interroge sur cette pratique.
La mer: plutôt agitée, hormis pour 3-4 jours plus calme. D'ailleurs, une dame s'est blessée à l'épaule un matin et a été transféré à La Havane pour des tests approfondis.
Nous ne sommes pas allés à Sirena ou Paraiso. Nous préférons rester à l'hôtel.
La chambre: elle manque d'amour... tout est abimé, brisé, en mauvais état. Dans notre chambre, les vis de la penture de la fenêtre était si abimées et sorties de la penture qu'on ne pouvait plus fermer la fenêtre. Deux lits simples, les matelas n'étaient qu'un ramassis de ressorts, on a très mal dormi, le front desk nous a dit qu'il était impossible de changer les matelas. Pas de tablettes dans le garde-robe, ni dans la salle de bain. La poignée de la porte n'ouvrait qu'une fois sur deux. La porte grinçait. Pas de bouchon de lavabo. Le porte-savon à moitié dévissé. Pas d'eau chaude pendant deux jours. J'entends déjà les défenseurs de Cayo Largo "vive le dépaysement". Oui je veux bien, mais parfois y'a des minimums à respecter.... Le service technique est venu. Le bouchon: il en a posé un rétractable qui ne pouvait se rétracter car la pine dans le tuyau était brisée. J'ai donc utilisé mon pot de crème à barbe pour boucher le lavabo. Il a vissé le porte-savon. Il a changé les vis de la penture de la fenêtre, a mis de vieilles vis à la place on a choisi de ne plus ouvrir la fenêtre. J'avais amené de la vaseline pour les pentures de la porte(haha, l'expérience ça paye). Pour l'eau chaude.... je dois vous le conter. Ma femme avait fini sa douche et moi je sortais de la salle de bain quand le gars est venu cogner. Il entre, me dit que c'est impossible qu'il n'y a pas d'eau chaude. Il va dans la douche, la part et magie, il y a de l'eau chaude.... J'ai rapidement compris que quelques secondes avant de venir cogner, il avait réouvert la valve (qui est dans la petite porte grillagée entre les chambres). Ça m'a fait rigoler, mais après deux jours d'eau froide, j'étais content d'en avoir (eau chaude) même si visiblement le gars me bullshitait. Mais c'est correct, je viens pour la plage et non la chambre, mais j'avoue que les nuits n'étaient pas réparatrices à cause du manque de confort (non, absence de confort!) des matelas.
Au moins l'air climatisé fonctionnait. Vieille télé, vivement des postes québécois. Oui oui, faut décrocher, blablabla. J'apprécierais quand même de pouvoir écouter la télé autre que CNN et TV5.
Nourriture: même chose que d'habitude. Des manques au niveau de la variété et de la chaleur, mais on a bien mangé. Toujours le même manque d'organisation du travail qui fait que l'attente est longue aux crêpes/pâtes et aux oeufs. Les poissons ont étés bons toutes la semaine, les pâtes aussi, la pizza (il n'en avait plus les deux derniers jours) parfaites. Quand on a commandé de la langouste, elles étaient très bonnes. Le service est bon au buffet (merci à Vladimir, à Meylin et aux autres) mais il est une coche supérieur au ranchon (Mario et Yanni entre autres). L'ajout de table à pique-nique au ranchon diminue l'attente. Faites attention à ces tables, elles sont instables, ne vous levez pas d'un coup si quelqu'un est encore assis, cette personne va se retrouver sur le dos à cause du mauvais balancement de la table. Il faut se lever ou s'asseoir en même temps de chaque côté. Rodger et Yusmilah font de l'excellent travail.
pêle-mêle: faudrait installer une passerelle du côté naturiste.
L'excursion a été difficile à booker, mais Anke le représentant de Sunwing a réussi à nous trouver un bateau. On avait oublié de spécifier de faire cuire la langouste dans le beurre à l'ail et entière, on a eu droit à de la langouste en médaillon et dans la sauce tomate. Pas de crevettes. Trop de bateau en même temps a fait en sorte qu'on a perdu beaucoup de temps à attendre entre les différents endroits (barrière de corail, île aux iguanes, piscine naturelle). Mais la brise qui vous frappe le visage, le bleu de la mer vous fait vite oublier les petits bémols.
Bien apprécié le souper des répéteux. L'installation de nouveaux parasols au lobby bar était bien, de même que les nouvelles nappes au buffet. Bravo, on n'en pouvait plus de voir les nappes tâchées des années passées. Je ne vais jamais à la piscine, mais celle-ci avait un aspect verdâtre inquiétant. Le garçon aux serviettes (qui remplace Heriberto, qui est parti) est très gentil. Pas eu de problème à avoir des serviettes cette année.
Vol de retour sans encombre. On a rapidement passé les douanes. Je vais revenir au Pélicano, car en jasant avec les gens du Sol et de l'Iguana, il est clair que le Pélicano est encore une coche au-dessus. Sans me prononcer car je n'y était pas, semblerait qu'au Sol l'eau est un problème majeur et qu'à l'Iguana, l'absence de variété pousse les clients à venir passer la journée au Pélicano. Quant au Blanca, y'a plus vraiment de plage alors ils viennent passer la journée sur la plage du Pélicano.
Internet difficile, quand trop de gens utilisent le wifi, c'est d'une lenteur digne de 1998. Aussi, même si les cartes sont pas chères, me semble que je le fournirais gratuitement. C'est gossant de pitonner les codes, et de se délogguer à chaque fois pour conserver son temps.
Mais il va falloir que les prix restent bas car même si j'apprécie le côté naturiste de Cayo Largo, pour le même prix je vais essayer le Mexique ou la République. La tendance des prix à la hausse n'a rien de rassurant. Je vous dirais que la clientèle la 1ere semaine était environ 75% québécoise et la 2e environ 50%. L'avenir de l'île passe par le Québec, même si ceux-ci sont de plus en plus à Cayo Santa Maria. Évidemment, je vous passe tout les incidents avec nos amis Italiens... je sais que nombre d'entre vous n'aime pas qu'on généralise. Mais diable que le manque de politesse est ancré chez eux, le nombre d'exemples au lobby bar que je pourrais vous réciter....
Nos amis cubains sont très heureux. Ils ont maintenant le droit de nous parler suite au départ du gérant de l'hôtel du temps du Mélia. J'ai été heureux de constater que beaucoup d'entre eux nous parlent en français maintenant. De mon côté, j'ai sorti mon début d'espagnol et ils ont apprécié mes efforts. Le taux de change est encore un vol honteux ( 0,68) mais faut vivre avec. Mais si on ajoute cela aux prix qui montent, c'Est un pensez-y-bien.
Bref, pas mon plus beau voyage mais pour 1500$/2 semaines, c'était correct. Comme j'ai dis, le Pélicano est un 3,5 étoiles mais le potentiel est toujours là. Quelque améliorations sur la bouffe, dans les chambres et on passerait vite à un 4 étoiles. Sur ce, si les prix se maintiennent, à l'année prochaine!
Départ un peu en retard car le 1er avril neige et slush. L'avion doit passer au dégivrage. Finalement, on décolle à 7h05 (plutôt que 6h00). Vol sans encombres, dommage que plus rien n'est inclus. On avait prévu le coup en mangeant un muffin avant le décollage. Atterrissage un peu dur; l'avion etait un peu court donc le pilote a descendu d'un seul coup sur la piste. Les gens assis à l'arrière en ont eu le souffle coupé.
Dès l'arrivée on nage dans le bonheur de respirer l'air salin et de sentir les degrés. Passage rapide aux douanes, youppi!
On saute dans un taxi, on arrive au lobby. Notre chambre n'est pas prête, qu'à cela ne tienne, le beau-frère d'un ami est là depuis la semaine passée, on dépose nos bagages à main dans sa chambre. On se crème un coup et départ pour la plage!
La plage: pour les deux semaines, celle-ci était mieux que les prédictions. Sûr, elle a été grugée par la tempête de janvier mais c'est encore potable. Beaucoup d'algues par moment, mais Roberto est aux commandes de son râteau et de sa pelle. On lui a donné un coup de main les matins qu'il y en avait trop. Nous avons marché un peu à gauche à droite, le bonheur renouvelé. Il y a eu des pointes d'achalandage, la première semaine okay, la seconde il y avait beaucoup de monde. Toujours des textiles dans notre section, sans repartir cet éternel débat, c'est toujours le manque de respect de ces gens qui me surprennent en sachant qu'il y avait de la place en masse côté textile. M'enfin, rien pour gâcher notre bonheur. Cependant, un autre point négatif: beaucoup de gens du Blanca et du Iguana qui viennent crêcher au Pélicano, qui mangent au Pélicano, qui prennent des palapas au Pélicano. Okay pour une journée, mais plusieurs jours? Je ne condamne pas mais je m'interroge sur cette pratique.
La mer: plutôt agitée, hormis pour 3-4 jours plus calme. D'ailleurs, une dame s'est blessée à l'épaule un matin et a été transféré à La Havane pour des tests approfondis.
Nous ne sommes pas allés à Sirena ou Paraiso. Nous préférons rester à l'hôtel.
La chambre: elle manque d'amour... tout est abimé, brisé, en mauvais état. Dans notre chambre, les vis de la penture de la fenêtre était si abimées et sorties de la penture qu'on ne pouvait plus fermer la fenêtre. Deux lits simples, les matelas n'étaient qu'un ramassis de ressorts, on a très mal dormi, le front desk nous a dit qu'il était impossible de changer les matelas. Pas de tablettes dans le garde-robe, ni dans la salle de bain. La poignée de la porte n'ouvrait qu'une fois sur deux. La porte grinçait. Pas de bouchon de lavabo. Le porte-savon à moitié dévissé. Pas d'eau chaude pendant deux jours. J'entends déjà les défenseurs de Cayo Largo "vive le dépaysement". Oui je veux bien, mais parfois y'a des minimums à respecter.... Le service technique est venu. Le bouchon: il en a posé un rétractable qui ne pouvait se rétracter car la pine dans le tuyau était brisée. J'ai donc utilisé mon pot de crème à barbe pour boucher le lavabo. Il a vissé le porte-savon. Il a changé les vis de la penture de la fenêtre, a mis de vieilles vis à la place on a choisi de ne plus ouvrir la fenêtre. J'avais amené de la vaseline pour les pentures de la porte(haha, l'expérience ça paye). Pour l'eau chaude.... je dois vous le conter. Ma femme avait fini sa douche et moi je sortais de la salle de bain quand le gars est venu cogner. Il entre, me dit que c'est impossible qu'il n'y a pas d'eau chaude. Il va dans la douche, la part et magie, il y a de l'eau chaude.... J'ai rapidement compris que quelques secondes avant de venir cogner, il avait réouvert la valve (qui est dans la petite porte grillagée entre les chambres). Ça m'a fait rigoler, mais après deux jours d'eau froide, j'étais content d'en avoir (eau chaude) même si visiblement le gars me bullshitait. Mais c'est correct, je viens pour la plage et non la chambre, mais j'avoue que les nuits n'étaient pas réparatrices à cause du manque de confort (non, absence de confort!) des matelas.
Au moins l'air climatisé fonctionnait. Vieille télé, vivement des postes québécois. Oui oui, faut décrocher, blablabla. J'apprécierais quand même de pouvoir écouter la télé autre que CNN et TV5.
Nourriture: même chose que d'habitude. Des manques au niveau de la variété et de la chaleur, mais on a bien mangé. Toujours le même manque d'organisation du travail qui fait que l'attente est longue aux crêpes/pâtes et aux oeufs. Les poissons ont étés bons toutes la semaine, les pâtes aussi, la pizza (il n'en avait plus les deux derniers jours) parfaites. Quand on a commandé de la langouste, elles étaient très bonnes. Le service est bon au buffet (merci à Vladimir, à Meylin et aux autres) mais il est une coche supérieur au ranchon (Mario et Yanni entre autres). L'ajout de table à pique-nique au ranchon diminue l'attente. Faites attention à ces tables, elles sont instables, ne vous levez pas d'un coup si quelqu'un est encore assis, cette personne va se retrouver sur le dos à cause du mauvais balancement de la table. Il faut se lever ou s'asseoir en même temps de chaque côté. Rodger et Yusmilah font de l'excellent travail.
pêle-mêle: faudrait installer une passerelle du côté naturiste.
L'excursion a été difficile à booker, mais Anke le représentant de Sunwing a réussi à nous trouver un bateau. On avait oublié de spécifier de faire cuire la langouste dans le beurre à l'ail et entière, on a eu droit à de la langouste en médaillon et dans la sauce tomate. Pas de crevettes. Trop de bateau en même temps a fait en sorte qu'on a perdu beaucoup de temps à attendre entre les différents endroits (barrière de corail, île aux iguanes, piscine naturelle). Mais la brise qui vous frappe le visage, le bleu de la mer vous fait vite oublier les petits bémols.
Bien apprécié le souper des répéteux. L'installation de nouveaux parasols au lobby bar était bien, de même que les nouvelles nappes au buffet. Bravo, on n'en pouvait plus de voir les nappes tâchées des années passées. Je ne vais jamais à la piscine, mais celle-ci avait un aspect verdâtre inquiétant. Le garçon aux serviettes (qui remplace Heriberto, qui est parti) est très gentil. Pas eu de problème à avoir des serviettes cette année.
Vol de retour sans encombre. On a rapidement passé les douanes. Je vais revenir au Pélicano, car en jasant avec les gens du Sol et de l'Iguana, il est clair que le Pélicano est encore une coche au-dessus. Sans me prononcer car je n'y était pas, semblerait qu'au Sol l'eau est un problème majeur et qu'à l'Iguana, l'absence de variété pousse les clients à venir passer la journée au Pélicano. Quant au Blanca, y'a plus vraiment de plage alors ils viennent passer la journée sur la plage du Pélicano.
Internet difficile, quand trop de gens utilisent le wifi, c'est d'une lenteur digne de 1998. Aussi, même si les cartes sont pas chères, me semble que je le fournirais gratuitement. C'est gossant de pitonner les codes, et de se délogguer à chaque fois pour conserver son temps.
Mais il va falloir que les prix restent bas car même si j'apprécie le côté naturiste de Cayo Largo, pour le même prix je vais essayer le Mexique ou la République. La tendance des prix à la hausse n'a rien de rassurant. Je vous dirais que la clientèle la 1ere semaine était environ 75% québécoise et la 2e environ 50%. L'avenir de l'île passe par le Québec, même si ceux-ci sont de plus en plus à Cayo Santa Maria. Évidemment, je vous passe tout les incidents avec nos amis Italiens... je sais que nombre d'entre vous n'aime pas qu'on généralise. Mais diable que le manque de politesse est ancré chez eux, le nombre d'exemples au lobby bar que je pourrais vous réciter....
Nos amis cubains sont très heureux. Ils ont maintenant le droit de nous parler suite au départ du gérant de l'hôtel du temps du Mélia. J'ai été heureux de constater que beaucoup d'entre eux nous parlent en français maintenant. De mon côté, j'ai sorti mon début d'espagnol et ils ont apprécié mes efforts. Le taux de change est encore un vol honteux ( 0,68) mais faut vivre avec. Mais si on ajoute cela aux prix qui montent, c'Est un pensez-y-bien.
Bref, pas mon plus beau voyage mais pour 1500$/2 semaines, c'était correct. Comme j'ai dis, le Pélicano est un 3,5 étoiles mais le potentiel est toujours là. Quelque améliorations sur la bouffe, dans les chambres et on passerait vite à un 4 étoiles. Sur ce, si les prix se maintiennent, à l'année prochaine!