Chroniques de Cayo Largo - juin / juillet 2004
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Si la lecture des récits des usagers du forum vous a rendu service, venez écrire le vôtre à votre retour. Par respect pour l'auteur, veuillez ne pas démarrer de nouvelles discussions à même son message. Les messages hors sujets seront effacés sans préavis. Veuillez utiliser le forum « de tout et de rien » pour vos discussions libres.
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Chroniques de Cayo Largo - juin / juillet 2004
Jeudi, 1er juillet 2004
La fête du Canada en flottant sur le bleu
Je me réveille en voyant un ciel gris au moment où la pluie commence à tomber et que des éclairs déchirent le ciel. Ce n’est pas ce matin que je photographierai le lever de soleil et j’espère que le ciel va se dégager pour cette journée en catamaran...
...
Somme toute, agréable journée : iguanes gourmands et audacieux, plongées en apnée pour m’émerveiller (les palmes achetées se sont avérées un choix judicieux), marche dans la piscine naturelle, mais pas au naturel, île aux milliers de coquillages, dîner gargantuesque de langoustes, apparitions hypnotisantes de Paraiso et visions paradisiaques de la pointe de Sirena.
L’intimité et la tranquillité du Cyprès m’ont manqué tout au long de cette journée et je m’en souviendrai pour une prochaine fois, surtout avec le type de touristes avec lesquels on se retrouve sur les excursions de plus gros calibre.
Retour à l’hôtel, trempette à la piscine, puis relaxation dans le hamac me laissant bercer par la houle…
Je reçois mes amis pour l’apéro, question de partager cette bouteille de mousseux. Nous admirons le superbe lever de lune sur mer. Puis nous allons souper au Las Trinas. Bon repas agrémenté d’un Chablis, somme toute un peu décevant. Coucher en écoutant la mer chanter quelques airs avant de sombrer dans un sommeil profond.
La fête du Canada en flottant sur le bleu
Je me réveille en voyant un ciel gris au moment où la pluie commence à tomber et que des éclairs déchirent le ciel. Ce n’est pas ce matin que je photographierai le lever de soleil et j’espère que le ciel va se dégager pour cette journée en catamaran...
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Somme toute, agréable journée : iguanes gourmands et audacieux, plongées en apnée pour m’émerveiller (les palmes achetées se sont avérées un choix judicieux), marche dans la piscine naturelle, mais pas au naturel, île aux milliers de coquillages, dîner gargantuesque de langoustes, apparitions hypnotisantes de Paraiso et visions paradisiaques de la pointe de Sirena.
L’intimité et la tranquillité du Cyprès m’ont manqué tout au long de cette journée et je m’en souviendrai pour une prochaine fois, surtout avec le type de touristes avec lesquels on se retrouve sur les excursions de plus gros calibre.
Retour à l’hôtel, trempette à la piscine, puis relaxation dans le hamac me laissant bercer par la houle…
Je reçois mes amis pour l’apéro, question de partager cette bouteille de mousseux. Nous admirons le superbe lever de lune sur mer. Puis nous allons souper au Las Trinas. Bon repas agrémenté d’un Chablis, somme toute un peu décevant. Coucher en écoutant la mer chanter quelques airs avant de sombrer dans un sommeil profond.
Chroniques de Cayo Largo - juin / juillet 2004
Vendredi, 2 juillet 2004
Réveillé, mais trop paresseux pour me rendre à la plage au lever de soleil, je me prépare lentement mais sûrement et vais déjeuner. Encore ce matin, ce grand oiseau blanc se tape un snack de poisson dans l’étang de l’hôtel.
Mon arrivée sur la plage se fait sous le signe de la tranquillité absolue : il n’y a PERSONNE en vue, tous les palapas sont libres. Les crabes semblent avoir été très actifs en cette nuit de pleine lune, il n’y a pas un centimètre carré de plage qui ne porte pas de traces de crabe, comme si quelqu’un avait passé un râteau partout. Je croque l’instant sur photo et m’installe sous mon palapa.
La journée est météorologiquement identique aux précédentes : soleil, brefs passages nuageux en matinée, douce brise nécessaire.
…
Long dîner au Ranchon. Il est maintenant presque 15h00 et je suis ici depuis midi. Je ne peux me lasser d’un tel paysage et de cette délicieuse brise. Déjà vendredi, la semaine tire à sa fin. Ça passe vite, mais je suis serein avec ça, car je crois avoir su savourer chaque moments, tout en sachant que je reviendrai.
Fin d’après-midi de farniente dans le hamac puis vers 16h00, je vais marcher sur la plage. Au retour, un mojito m’accompagne, alors que je me berce dans le hamac, en parfait accord avec les vagues.
…
Souper au Ranchon à 19h00. Un peu tôt, mais tellement agréable d’avoir la vue et la bonne brise. Château de Sancerre comme vin, agréables saveurs sur fond d’air marin. C’est en fin de repas que la lune (pleine lune) se lève devant nous sur la mer. Un cercle jaune orangé parfait. À l’est au loin ce sont des éclairs de chaleur parfois jaune-orangé-rosé, parfois plus bleuté qui illuminent le ciel. Le vent tombe. Après le repas, je vais me chercher un vieux rhum que je savoure confortablement assis sur la plage, près de la mer ayant devant moi un chemin éclairé brillant au gré des ondulations de cette mer chaude qui me vaporise subtilement de son chaud embrun salé. Lorsqu’un nuage passe devant la lune, c’est une petite zone éclairée de la mer à l’horizon qui se profile comme si un feu brûlait sur l’eau, alors qu’en levant la tête, une multitude d’étoiles font leur apparition.
Mes pieds se promènent dans le sable tentant d’être encore plus exfoliés alors que je tombe presque en transe, savourant ce goût de rhum ‘Cubay’ en me disant que je suis privilégié de pouvoir vivre un tel moment. En me relisant, je ne crois pas que mes mots rendent justice à l’instant décrit, mais je demeure conscient que c’est dans ma mémoire que tous les éléments demeureront bien présents.
Je retourne lentement vers ma chambre et paisiblement me laisse sombrer dans un sommeil somme toute nécessaire.
Réveillé, mais trop paresseux pour me rendre à la plage au lever de soleil, je me prépare lentement mais sûrement et vais déjeuner. Encore ce matin, ce grand oiseau blanc se tape un snack de poisson dans l’étang de l’hôtel.
Mon arrivée sur la plage se fait sous le signe de la tranquillité absolue : il n’y a PERSONNE en vue, tous les palapas sont libres. Les crabes semblent avoir été très actifs en cette nuit de pleine lune, il n’y a pas un centimètre carré de plage qui ne porte pas de traces de crabe, comme si quelqu’un avait passé un râteau partout. Je croque l’instant sur photo et m’installe sous mon palapa.
La journée est météorologiquement identique aux précédentes : soleil, brefs passages nuageux en matinée, douce brise nécessaire.
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Long dîner au Ranchon. Il est maintenant presque 15h00 et je suis ici depuis midi. Je ne peux me lasser d’un tel paysage et de cette délicieuse brise. Déjà vendredi, la semaine tire à sa fin. Ça passe vite, mais je suis serein avec ça, car je crois avoir su savourer chaque moments, tout en sachant que je reviendrai.
Fin d’après-midi de farniente dans le hamac puis vers 16h00, je vais marcher sur la plage. Au retour, un mojito m’accompagne, alors que je me berce dans le hamac, en parfait accord avec les vagues.
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Souper au Ranchon à 19h00. Un peu tôt, mais tellement agréable d’avoir la vue et la bonne brise. Château de Sancerre comme vin, agréables saveurs sur fond d’air marin. C’est en fin de repas que la lune (pleine lune) se lève devant nous sur la mer. Un cercle jaune orangé parfait. À l’est au loin ce sont des éclairs de chaleur parfois jaune-orangé-rosé, parfois plus bleuté qui illuminent le ciel. Le vent tombe. Après le repas, je vais me chercher un vieux rhum que je savoure confortablement assis sur la plage, près de la mer ayant devant moi un chemin éclairé brillant au gré des ondulations de cette mer chaude qui me vaporise subtilement de son chaud embrun salé. Lorsqu’un nuage passe devant la lune, c’est une petite zone éclairée de la mer à l’horizon qui se profile comme si un feu brûlait sur l’eau, alors qu’en levant la tête, une multitude d’étoiles font leur apparition.
Mes pieds se promènent dans le sable tentant d’être encore plus exfoliés alors que je tombe presque en transe, savourant ce goût de rhum ‘Cubay’ en me disant que je suis privilégié de pouvoir vivre un tel moment. En me relisant, je ne crois pas que mes mots rendent justice à l’instant décrit, mais je demeure conscient que c’est dans ma mémoire que tous les éléments demeureront bien présents.
Je retourne lentement vers ma chambre et paisiblement me laisse sombrer dans un sommeil somme toute nécessaire.
Dernière modification par SimD le 03 août 2006 10:21, modifié 1 fois.
Les chroniques...
Merci encore SimD, tes chroniques nous transportent le temps d'une lecture vers des souvenirs et des désirs d'y retourner sans fin...
Guyguy
Guyguy
Dernière modification par guyguy le 01 oct. 2004 15:10, modifié 1 fois.
Chroniques de Cayo Largo - juin / juillet 2004
Samedi, 3 juillet 2004
S'envoyer en l'air à Cayo Largo!
En me réveillant, je me dis que ce matin, je ne dois pas manquer le lever de soleil, le ciel semble assez dégagé. Il me reste du temps, je reste un peu allongé me réveillant au son des vagues. Ces vagues ont dû trop bien me bercer car lorsque je suis arrivé sur la plage, le soleil était déjà sorti. Il se lève vers 6h50. Je marche un peu, puis me dirige vers le déjeuner. Je ne perds pas mon temps, car je veux profiter que le soleil n’est pas trop fort pour me rendre à Punta Mal Tiempo (PMT). La journée est similaire aux précédentes en terme de météo.
À 8h30, j’entame mon périple équipé d’eau, chemise, paréo et appareil photo. Je croise un couple à mon départ. Ils seront les seules personnes rencontrées tout au long de ce périple. En moins de 45 minutes j’atteins PMT. Quelle joie et surprise de voir que ce bout de plage a retrouvé cette configuration tant appréciée. Quel changement par rapport à décembre 2003. L’eau est calme, transparente et d’un bleu aqua divin. Des milliers de minuscules poissons se promènent doucement en bancs près du rivage. J’entre dans l’eau et m’y promène. Ils m’ouvrent le chemin et viennent m’encercler. Quelle sensation d’être seul avec ces poissons et quelques oiseaux marins qui passent par là ou qui profitent de la lagune pour se nourrir.
Sachant que je dois revenir vent et soleil dans la face, je reprends ma marche vers l’hôtel. Tout au long de mon parcours, les traces et trous présents tout le long de la plage témoignent de l’activité intense des tortues la nuit passée. La pleine lune les aura sans doute incitées à venir, elles aussi, profiter de la plage avec évidemment des préoccupations plus ‘naturelles’ que les miennes.
De retour à l’hôtel vers 10h30, je vais me rafraîchir et hydrater à la chambre. C’est ensuite au Lobby Bar que je savoure un capuccino en écrivant et attendant l’heure du lunch. Il arrive midi, je n’ai pas besoin de préciser où, dans quelques minutes, je vais me diriger.
…
Daïquiri de luxe, gaspacho et poisson grillé sur fond de bleu, rosé et airs cubains, je jubile.
C’est dans l’après-midi que je me suis envoyé en l’air… Je l’avais en tête et JoL me l’a recommandé dans un message qu'elle m'a laissé avant sont départ. C’est donc bien accroché à ce parapente tiré par un bateau que j’ai pris mon envol question de voir Cayo Largo comme jamais je ne l’avais vu auparavant.
Les plantations de palapas sont drôles vues de là-haut. Et Cayo Largo se résume vraiment à pas grand chose lorsqu’on le survole. Quelle silence et quelle sensation de liberté. On voit le fond de l’eau. La côte nord plus marécageuse. Paraiso et Sirena. Les hôtels sont bien petits. Tout se fait en douceur et la première chose qu’on réalise, c’est qu’on revient à la surface de la Terre, l’esprit encore en l’air, mots manquants. Une dame allongée près de la zone d’atterrissage me dit que j’ai l’air d’un homme heureux! J'ai volé!
Je suis vraiment content d’avoir tenté cette expérience et vais sans doute le refaire. Pendant quelques instants, j’ai pu être un oiseau… n’ayant pas la vue aérienne limitée par un hublot d’avion.
Après ces émotions, petite trempette à la piscine, puis c’est seul que je retourne à la plage question de savourer cette dernière fin de journée à la plage. Quelques cayoïdes naturistes paisibles s’y trouvent encore. Je m’allonge et laisse les vagues déferler sur moi. Elles me font tourner, je sens le sable se dérober sous moi, je ris et m’amuse.
Je reviens à la chambre et savoure cette dernière fin de journée à pouvoir profiter du hamac…
S'envoyer en l'air à Cayo Largo!
En me réveillant, je me dis que ce matin, je ne dois pas manquer le lever de soleil, le ciel semble assez dégagé. Il me reste du temps, je reste un peu allongé me réveillant au son des vagues. Ces vagues ont dû trop bien me bercer car lorsque je suis arrivé sur la plage, le soleil était déjà sorti. Il se lève vers 6h50. Je marche un peu, puis me dirige vers le déjeuner. Je ne perds pas mon temps, car je veux profiter que le soleil n’est pas trop fort pour me rendre à Punta Mal Tiempo (PMT). La journée est similaire aux précédentes en terme de météo.
À 8h30, j’entame mon périple équipé d’eau, chemise, paréo et appareil photo. Je croise un couple à mon départ. Ils seront les seules personnes rencontrées tout au long de ce périple. En moins de 45 minutes j’atteins PMT. Quelle joie et surprise de voir que ce bout de plage a retrouvé cette configuration tant appréciée. Quel changement par rapport à décembre 2003. L’eau est calme, transparente et d’un bleu aqua divin. Des milliers de minuscules poissons se promènent doucement en bancs près du rivage. J’entre dans l’eau et m’y promène. Ils m’ouvrent le chemin et viennent m’encercler. Quelle sensation d’être seul avec ces poissons et quelques oiseaux marins qui passent par là ou qui profitent de la lagune pour se nourrir.
Sachant que je dois revenir vent et soleil dans la face, je reprends ma marche vers l’hôtel. Tout au long de mon parcours, les traces et trous présents tout le long de la plage témoignent de l’activité intense des tortues la nuit passée. La pleine lune les aura sans doute incitées à venir, elles aussi, profiter de la plage avec évidemment des préoccupations plus ‘naturelles’ que les miennes.
De retour à l’hôtel vers 10h30, je vais me rafraîchir et hydrater à la chambre. C’est ensuite au Lobby Bar que je savoure un capuccino en écrivant et attendant l’heure du lunch. Il arrive midi, je n’ai pas besoin de préciser où, dans quelques minutes, je vais me diriger.
…
Daïquiri de luxe, gaspacho et poisson grillé sur fond de bleu, rosé et airs cubains, je jubile.
C’est dans l’après-midi que je me suis envoyé en l’air… Je l’avais en tête et JoL me l’a recommandé dans un message qu'elle m'a laissé avant sont départ. C’est donc bien accroché à ce parapente tiré par un bateau que j’ai pris mon envol question de voir Cayo Largo comme jamais je ne l’avais vu auparavant.
Les plantations de palapas sont drôles vues de là-haut. Et Cayo Largo se résume vraiment à pas grand chose lorsqu’on le survole. Quelle silence et quelle sensation de liberté. On voit le fond de l’eau. La côte nord plus marécageuse. Paraiso et Sirena. Les hôtels sont bien petits. Tout se fait en douceur et la première chose qu’on réalise, c’est qu’on revient à la surface de la Terre, l’esprit encore en l’air, mots manquants. Une dame allongée près de la zone d’atterrissage me dit que j’ai l’air d’un homme heureux! J'ai volé!
Je suis vraiment content d’avoir tenté cette expérience et vais sans doute le refaire. Pendant quelques instants, j’ai pu être un oiseau… n’ayant pas la vue aérienne limitée par un hublot d’avion.
Après ces émotions, petite trempette à la piscine, puis c’est seul que je retourne à la plage question de savourer cette dernière fin de journée à la plage. Quelques cayoïdes naturistes paisibles s’y trouvent encore. Je m’allonge et laisse les vagues déferler sur moi. Elles me font tourner, je sens le sable se dérober sous moi, je ris et m’amuse.
Je reviens à la chambre et savoure cette dernière fin de journée à pouvoir profiter du hamac…
WOW ! Tu as volé toi aussi, SimD...
Je suis certaine que tu en conserveras un souvenir impérissable. Pierre me dit qu'à chaque fois que j'en parle, j'ai un regard très illuminé. Au bureau, je contemple ma photo de départ de vol et je songe QUE JE N'EN AI PAS FINI AVEC CAYO LARGO !
Tu as dû sentir toute la passion et l'insistance de ma part, lorsque je t'ai écrit ce message, juste avant de quitter.
Je suis certaine que tu en conserveras un souvenir impérissable. Pierre me dit qu'à chaque fois que j'en parle, j'ai un regard très illuminé. Au bureau, je contemple ma photo de départ de vol et je songe QUE JE N'EN AI PAS FINI AVEC CAYO LARGO !
Tu as dû sentir toute la passion et l'insistance de ma part, lorsque je t'ai écrit ce message, juste avant de quitter.
S'envoyer en l'air à Cayo Largo!...
Jo L et SimD!...Vraiment!...Ç’est tellement agréable de lire…votre envolée!!!... Ce plaisir que vous partagez…va certainement m’inciter à tenter, cette nouvelle expérience!...Voler « réellement », est sûrement plus captivant que… de se fondre dans le vent « virtuellement!. »... Quoique les deux semblent très excitants!....WOW!...Je n’ai même plus peur…grâce à vous!...