Avant même notre amour indéflective pour notre ilôt chéri Cayo Largo, il y a d'abord eu pour plusieurs d'entre nous une passion toute cubaine pour ce "petit" pays pas comme les autres, entêté, fier, indépendant mais rempli du charme de l'exhubérance des rythmes de son peuple.
Cuba ce sont toutes ces anecdoctes qui peuplent le coeur et l'esprit de chacun d'entre nous. Je vous propose donc de les partager ces moments magiques, ces impressions profondes sans aucune pudeur et sans autre raison que celle du plaisir de les raconter, de les ressortir de la mémoire de nos émotions de voyageur, de visiteur, ou de découvreur.
En voici une toute première:
Le sourire des cubains.
Lors de notre premier séjour à Cayo Santa Maria, nous avons traversé les campagnes et villages de l'ile de Cuba pour un trajet-découverte de plus de deux heures et demi partant de Ciego De Avila. Nous avons été témoin à maintes reprises des conditions matérielles très minimalistes dans lequel les cubains sont confronté tous les jours. Mais ce jour-là, un samedi ou un dimanche, nous avons croisé tant de charettes, de vieux bus, de tracteurs-bus, d'antiques-voitures ou même de vélos un autre âge mais qui tous semblaient remplis au delà de toute capacité raisonnable qu'il était difficile de faire abstraction de cette précarité de biens matériels. Mais le miracle, il était sur ces nombreux visages merveilleusement souriants des enfants, des mamans et de tous ces adutes jeunes et vieux profitant d'une journée de répit assurément bien méritée.
Oui Oui je sais, il y a tout le reste mais il reste tout de même ce sourire...
Et maintenant, je vous passe ce flambeau de la passion cubaine...
et merci à l'avance de partager ces beaux moments.
Une passion toute cubaine...
merci Daniel M. pour ce clin d'oeuil sur le sourire de nos amis les cubains.
Comme tu as raison et on se demande comment peuvent-ils le garder ce magnifique sourire. Un cubain de santa lucia que je site Dagoberto, nous a dit un jour. Vous êtes tellement matérialiste, ce que nous ne sommes pas. Quand nous sommes partis ils nous a offert un cd qu'il avait fait graver et il nous a dit: Ce sont des poèmes de Pablos milanes sur de la musique entrecroisés de chansons à texte. Écoute et apprend et comprend les paroles de ce grand homme alors tu compradras notre éternel sourire.
Si quelqu'un sait comment faire pour que je mettre ce cd sur le site afin de le partager avec vous et bien faite moi le savoir.
merci encore Daniel M.
Diana
Comme tu as raison et on se demande comment peuvent-ils le garder ce magnifique sourire. Un cubain de santa lucia que je site Dagoberto, nous a dit un jour. Vous êtes tellement matérialiste, ce que nous ne sommes pas. Quand nous sommes partis ils nous a offert un cd qu'il avait fait graver et il nous a dit: Ce sont des poèmes de Pablos milanes sur de la musique entrecroisés de chansons à texte. Écoute et apprend et comprend les paroles de ce grand homme alors tu compradras notre éternel sourire.
Si quelqu'un sait comment faire pour que je mettre ce cd sur le site afin de le partager avec vous et bien faite moi le savoir.
merci encore Daniel M.
Diana
Diana déesse de la lune
Le traversier de Cuba...
Allez, une autre anecdocte:
La première fois que je pris conscience d'une réalité cubaine remonte en fait à mon premier grand voyage. Nous étions en avril 1966 et j'avais à peine neuf ans, petit garçon de Lemoyne en cinquième année et dont l'univers se limitait à celui de mon entourage de quartier et de la parenté.
Mon père avait décidé de nous faire voir du pays, ma mère, mon frère ainé et moi. Nous allions donc visiter notre tante de Miami marié à un américain d'origine hongroise qui avait l'habitude de nous visiter chaque été. Nous partimes donc armes et bagages dans la vieille Chevrolet Biscayne 1963, entassé, ébahi et ... habillé encore de nos sous-vêtements d'hiver. Ce fut un périple mémorable qui est une histoire en soi. N'oubliez pas que c'était avant l'Expo '67!
Et nous avons vu l'Amérique profonde car mon père adorait "conduire" comme notre mère nous disait. Et il nous a conduit jusqu'à Miami tout différent de ce que nous connaissons aujourd'hui. Rendu à la maison-jardin d'oncle et de tante, nous fumes submergés par la richesse de la végétation, des palmiers, cocotiers, etc.
Mon oncle par alliance (que j'ai toujours cru allemand réfugié de la guerre...) nous conduisit lui aussi partout, voir toutes ces superbes plages, publiques, retirés, celles des blancs, des noirs, des hispanos, des nudistes (quelle découverte!), etc. À la fin de tout, nous arrivames à Key West pour nous arrêter à un quai abandonné. Mon père nous traduisit les explications d'Oncle Joseph par l'affirmation suivante: " Ce quai est l'endroit d'où partait le traversier vers Cuba."
Cette petite phrase raisonna dans mon petit esprit juvénile et y planta assurément les germes d'une passion future pour Cuba.
La première fois que je pris conscience d'une réalité cubaine remonte en fait à mon premier grand voyage. Nous étions en avril 1966 et j'avais à peine neuf ans, petit garçon de Lemoyne en cinquième année et dont l'univers se limitait à celui de mon entourage de quartier et de la parenté.
Mon père avait décidé de nous faire voir du pays, ma mère, mon frère ainé et moi. Nous allions donc visiter notre tante de Miami marié à un américain d'origine hongroise qui avait l'habitude de nous visiter chaque été. Nous partimes donc armes et bagages dans la vieille Chevrolet Biscayne 1963, entassé, ébahi et ... habillé encore de nos sous-vêtements d'hiver. Ce fut un périple mémorable qui est une histoire en soi. N'oubliez pas que c'était avant l'Expo '67!
Et nous avons vu l'Amérique profonde car mon père adorait "conduire" comme notre mère nous disait. Et il nous a conduit jusqu'à Miami tout différent de ce que nous connaissons aujourd'hui. Rendu à la maison-jardin d'oncle et de tante, nous fumes submergés par la richesse de la végétation, des palmiers, cocotiers, etc.
Mon oncle par alliance (que j'ai toujours cru allemand réfugié de la guerre...) nous conduisit lui aussi partout, voir toutes ces superbes plages, publiques, retirés, celles des blancs, des noirs, des hispanos, des nudistes (quelle découverte!), etc. À la fin de tout, nous arrivames à Key West pour nous arrêter à un quai abandonné. Mon père nous traduisit les explications d'Oncle Joseph par l'affirmation suivante: " Ce quai est l'endroit d'où partait le traversier vers Cuba."
Cette petite phrase raisonna dans mon petit esprit juvénile et y planta assurément les germes d'une passion future pour Cuba.
Re: Le traversier de Cuba...
Daniel M. a écrit :....... nous arrivames à Key West pour nous arrêter à un quai abandonné. Mon père nous traduisit les explications d'Oncle Joseph par l'affirmation suivante: " Ce quai est l'endroit d'où partait le traversier vers Cuba."
Cette petite phrase raisonna dans mon petit esprit juvénile et y planta assurément les germes d'une passion future pour Cuba.[/i][/color]
C'est étonnant n'est-ce pas ce que quelques paroles qui semblent banales peuvent nous marquer profondément pour la vie et nous guider sûrement vers certains rendez-vous....
Merci Daniel M pour cet autre beau moment de vie!!!!
jedab
Initiation 101 à la réalité cubaine...
Tout d'abord merci Amgaulin, Diana et Jedab pour votre gentille appréciation de ces modestes petits récits souvenirs...
Alors comme dit si bien bien le proverbe, en voici un troisième pour éviter l'ennui des deux premiers...
Il y a maintenant presque quinze ans que nous firent notre premier séjour cubain à l'initiative d'une collègue de travail qui improvisa ce séjour en moins d'une semaine. Et c'est sans avoir vraiment pris conscience de ce qui se passait que nous nous avons retrouvé au comptoir d'Air Canada de Mirabel pour prendre ce vol Air Cubana à bord d'un avion russe Tupolev vers La Havane.
Il s'agissait de rallier l'aéroport José Marti en passant par la côte Altantique vu l'interdiction de passage sur les USA. Ce fut notre premier choc matériel avec la réalité cubaine. À cette époque avec l'effondrement de l'Europe de l'Est, l'ile de Cuba subissait de plein fouet les effets pervers d'un embargo économique interminable.
Arrivé las-bas, long travet du bus vers Santa Maria Del Mar oû l'hotel Tropicoco venait de réouvrir depuis à peine deux semaines. Alors là ce fut une véritable initiation avec l'univers propre à Cuba. D'abord deux bonnes journées de tempête parfois violente (Nous étions en novembre), invasion amicale de fourmis dans notre chambre sans fenêtres (volets seulement) qui fuyaient l'inondation souterraine, alimentation électrique très épisodique, eau tempérée, etc. Bref le paradis du renacleur-voyagiste.
Mais ce fut aussi un voyage-découverte avec les demandes incessantes des jeunes filles pour du chewing gum, l'expérimantion des restos locaux, un premier regard sur ces belles plages mais aussi sur le tourisme sexuel à l'européenne et d'un régime dont l'accomodement fait parti de son équilibre et de sa pérénitté.
Ce fut aussi fascinant de voir toutes ces anciennes villas qui témoignait d'un passé si à la fois révolu et si présent encore malgré toutes ces années.
De ce court séjour improvisée, nous avons acquis le respect pour ce peuple pour qui l'adversité n'était qu'une facette de sa vie quotidienne.
Alors comme dit si bien bien le proverbe, en voici un troisième pour éviter l'ennui des deux premiers...
Il y a maintenant presque quinze ans que nous firent notre premier séjour cubain à l'initiative d'une collègue de travail qui improvisa ce séjour en moins d'une semaine. Et c'est sans avoir vraiment pris conscience de ce qui se passait que nous nous avons retrouvé au comptoir d'Air Canada de Mirabel pour prendre ce vol Air Cubana à bord d'un avion russe Tupolev vers La Havane.
Il s'agissait de rallier l'aéroport José Marti en passant par la côte Altantique vu l'interdiction de passage sur les USA. Ce fut notre premier choc matériel avec la réalité cubaine. À cette époque avec l'effondrement de l'Europe de l'Est, l'ile de Cuba subissait de plein fouet les effets pervers d'un embargo économique interminable.
Arrivé las-bas, long travet du bus vers Santa Maria Del Mar oû l'hotel Tropicoco venait de réouvrir depuis à peine deux semaines. Alors là ce fut une véritable initiation avec l'univers propre à Cuba. D'abord deux bonnes journées de tempête parfois violente (Nous étions en novembre), invasion amicale de fourmis dans notre chambre sans fenêtres (volets seulement) qui fuyaient l'inondation souterraine, alimentation électrique très épisodique, eau tempérée, etc. Bref le paradis du renacleur-voyagiste.
Mais ce fut aussi un voyage-découverte avec les demandes incessantes des jeunes filles pour du chewing gum, l'expérimantion des restos locaux, un premier regard sur ces belles plages mais aussi sur le tourisme sexuel à l'européenne et d'un régime dont l'accomodement fait parti de son équilibre et de sa pérénitté.
Ce fut aussi fascinant de voir toutes ces anciennes villas qui témoignait d'un passé si à la fois révolu et si présent encore malgré toutes ces années.
De ce court séjour improvisée, nous avons acquis le respect pour ce peuple pour qui l'adversité n'était qu'une facette de sa vie quotidienne.
Une image et des mots.
Aujourd'hui du nouveau...Une chronique illustrée ou plutôt une illustration "chroniquée"!
Il y a toujours ces moments magiques d'un voyage comme ces promenades tôt le matin avant le lever du soleil où seul avec la nature, enfin presque, on semble saisir toute la présence du Sud en éveil, le bruit des vagues, les effluves de mer, le son des oiseaux et le réveil du jour...
Ce matin au retour il y avait aussi le travail discret des ces peigneurs de sable dans le contrejour d'un soleil prometteur.
Il y a toujours ces moments magiques d'un voyage comme ces promenades tôt le matin avant le lever du soleil où seul avec la nature, enfin presque, on semble saisir toute la présence du Sud en éveil, le bruit des vagues, les effluves de mer, le son des oiseaux et le réveil du jour...
Ce matin au retour il y avait aussi le travail discret des ces peigneurs de sable dans le contrejour d'un soleil prometteur.
Eh bien Daniel M. J'y vais de ma petite expérience...mais qui resteras toujours dans ma mémoire.
Ca se passes à CL lors de ma 2ième visite. Je l'ai déjà raconter dans un récit de voyage, mais bon en te lisant j'ai tout de suite eu ses images en tête.
Moi et une amie, on décides un soir d'aller à la disco du village. On demandes donc un taxi à la réception de l'hotel. Pas de problème , le taxi arrives très rapidement. On a passer une soirée super agréable à danser et à jaser avec eux. Leurs joies de vivre est si contagieuse, incroyable.
Vers 1hres30 du matin, on décides de retourner à l'hotel, mais on n'oublies complètement qu'on est sur une petite île et en 2 bonnes petites filles de ville, on s'imagines que des taxis nous attendent
. Nous n'avions pas pensés demander au chauffeur de taxi de venir nous chercher et de plus, on n'étaient pas vraiment en état pour marcher jusqu'à l'hotel 
On décides d'aller voir le gardien à l'entrée. Il nous avise que ca prendras une vingtaine de minutes. Nous ne connaissions pas encore l'heure Cubaine
. Au bout d'une heure, une dizaine de jeunes Cubains arrivent à la disco. J'en vois un qui a un cellulaire. Je lui demandes s'il pourrait appeler un taxi. Tout de suite , il nous invite à les suivre jusqu'à son camion et nous dit qu'ils vont nous conduire à l'hotel. Moi je suis un peu craintive, mon amie pas du tout. Alors c'est ok, on les suit dans le village jusqu'au camion et ils nous aident à monter à l'arrière.
Même si le trajet fut de courte durée, jamais je n'oublierais les milliers d'étoiles dans le ciel, le vent dans mes cheveux et surtout les sourires de nos "sauveurs"!
Arrivée à l'hotel, on veut les payer au moins le prix pour un taxi. Jamais ils n'ont acceptés Celui qui conduisais nous a simplement demander un bisou sur la joue. Je les revois encore nous envoyant la main quand ils sont retournés vers le village. Je ne penses pas les avoir revus lors de mes visites, mais je n'oublierais jamais ce geste qu'ils ont eus pour nous 
C'est sur que ce n'était pas sur la grande île, mais comme je me suis sentie en sécurité avec eux! Je n'en reviens pas encore de leur gentillesse!!!
Ca se passes à CL lors de ma 2ième visite. Je l'ai déjà raconter dans un récit de voyage, mais bon en te lisant j'ai tout de suite eu ses images en tête.
Moi et une amie, on décides un soir d'aller à la disco du village. On demandes donc un taxi à la réception de l'hotel. Pas de problème , le taxi arrives très rapidement. On a passer une soirée super agréable à danser et à jaser avec eux. Leurs joies de vivre est si contagieuse, incroyable.
Vers 1hres30 du matin, on décides de retourner à l'hotel, mais on n'oublies complètement qu'on est sur une petite île et en 2 bonnes petites filles de ville, on s'imagines que des taxis nous attendent
. Nous n'avions pas pensés demander au chauffeur de taxi de venir nous chercher et de plus, on n'étaient pas vraiment en état pour marcher jusqu'à l'hotel On décides d'aller voir le gardien à l'entrée. Il nous avise que ca prendras une vingtaine de minutes. Nous ne connaissions pas encore l'heure Cubaine
. Au bout d'une heure, une dizaine de jeunes Cubains arrivent à la disco. J'en vois un qui a un cellulaire. Je lui demandes s'il pourrait appeler un taxi. Tout de suite , il nous invite à les suivre jusqu'à son camion et nous dit qu'ils vont nous conduire à l'hotel. Moi je suis un peu craintive, mon amie pas du tout. Alors c'est ok, on les suit dans le village jusqu'au camion et ils nous aident à monter à l'arrière. Même si le trajet fut de courte durée, jamais je n'oublierais les milliers d'étoiles dans le ciel, le vent dans mes cheveux et surtout les sourires de nos "sauveurs"!
Arrivée à l'hotel, on veut les payer au moins le prix pour un taxi. Jamais ils n'ont acceptés
Celui qui conduisais nous a simplement demander un bisou sur la joue. Je les revois encore nous envoyant la main quand ils sont retournés vers le village. Je ne penses pas les avoir revus lors de mes visites, mais je n'oublierais jamais ce geste qu'ils ont eus pour nous C'est sur que ce n'était pas sur la grande île, mais comme je me suis sentie en sécurité avec eux! Je n'en reviens pas encore de leur gentillesse!!!
Jo M
