carte postale de Cayo Largo décembre 2023
Publié : 02 déc. 2023 10:31
séjour au Memories (ex Sol) du 24 novembre au 1er décembre 2023
La renommée de Cayo Largo: sa longue plage de sable blanc, presqu'à l'infini, jusqu'à Sirenas. Une ballade à pied, au fil l'eau, de quelques kilomètres. Un moment de bonheur pour les amants de la nature.
C'était le temps d'avant.... avant les tempêtes, des dernières années.
Cette promenade, si facile autrefois, est parsemée d'embûches: marée haute, plage trop étroite par endroits; ici, des rochers que l'on ne peut éviter, là, une dune à monter.
Cette transformation est comme une cicatrice qui fait encore mal, qui fait peine à voir.
''La playa''
Devant le Memories (ex-Sol), la plage n'est pas assez large pour les palapas. Des parasols et transats sont installés, à la demande des clients. L'état de la plage est sensiblement le même, qu'en avril. Des tonnes de sable ont été déversées sur la dune entre le Memories et le Starfish (ex-Pelicano). L'objectif: faire une plage de secours, en hauteur, au cas où la ''vraie'' plage deviendrait inaccessible, temporairement....
Depuis quelques années, le Memories a perdu la moitié de sa plage, à la droite du Ranchon. Un peu plus loin, on rejoint la plage redevenue déserte, assez large pour y marcher mais trop étroite pour y installer parasols. C'est comme si la mer avait décidé de reprendre graduellement ce qu'elle avait donné.
C'était de tout de même très agréable de se retrouver, encore une fois, sur le bord de la mer, rarement calme, souvent agitée, profiter du soleil, de la brise, à l'ombre d'un parasol. Ici, il n'y a pas les inconvénients du sur-tourisme avec des méga-complexes, des plages surpeuplées, du va et vient des embarcations motorisées. L'endroit conserve son charme naturel. Un atout pour les touristes, qui préfère le calme à l'animation bruyante.
''Bon appétit''
Les habitués le savent: on ne vient pas ici, pour les plaisirs de la table. On peut tout de même se préparer une bonne assiette. Une anecdote, le midi au Ranchon: un voisin de table a dit à sa compagne: "y'a rien de bon, ici, on s'en va ailleurs''. Réflexion de ma part, je me demande bien où ! La bière est fraiche, la brise est agréable, le panorama est magnifique: la mer de couleur turquoise. Des musiciens interprètent des chansons populaires cubaines.
''Amigos''
Plusieurs nouveaux visages au sein du personnel... des départs aussi, comme cette employée, ici depuis bien longtemps, qui a quitté l'hôtel, sa ville et même le pays, à la recherche d'une vie meilleure. On aurait aimé lui dire: au revoir et bonne chance.
Les employés sont courtois et amicaux. On aime bien cette ambiance conviviale. Le groupe de musique, ''Sol Caribe de Cuba'' que l'on voyait pour la première fois, est vraiment excellent.
"...il n'y a pas de...''
pénurie de plusieurs produits, cela arrive, quand le navire ravitailleur a du retard. Un exemple: pendant quatre soirs consécutifs au restaurant buffet, ni vin blanc, ni vin rosé, ni vin rouge; au choix: mousseux ou bière.
''on manque de tout''
conversation avec un membre du personnel: comment va sa vie, à Cuba ? Il manque de ceci et de cela et quand, il y en a , c'est cher. Ils apprécient les "cadeaux'' offerts par les touristes: pourboires, produits d'hygiène corporelle, tylenol pour enfants, vêtements et chaussures pour les petits, matériel scolaire, friandises pour leur faire plaisir. A son tour, elle nous demande si notre séjour se passe bien. On aurait pu lui parler des ''y'a pas de..'' à l'hôtel. On lui a dit que tout allait bien. Nos soucis temporaires n'ont rien de comparable à sa réalité.
Les employés se préoccupent du bien être des clients. Le tourisme, c'est leur gagne-pain. Si, ce tout inclus a trop de ''y'a pas de...", des touristes iront voir ailleurs.
"La reine''
Nous sommes retournés voir Sirenas, la reine de Cayo Largo, avec sa longue plage de sable blanc et sa mer de couleur turquoise. Coup de foudre !
''mais, il y a..."
Il y a le lever du soleil sur cette petite île, quand le ciel s'embrase tout en couleurs, une image comme la plus belle des cartes postales. La nature est une grande artiste pour peindre, dans une symphonie de couleurs, de si jolies toiles. La mer, parfois calme, souvent agitée, selon l'humeur du vent, avec ses nuances de bleu et de turquoise. Il y a le premier cappucino, au lever du jour. Le temps de ne rien faire.. mettre sur pause, pendant quelques jours, notre rythme de vie à grande vitesse, le reste de l'année. Un moment de détente. Des musiciens qui jouent de vieilles chansons cubaines. Etre les deux seuls sur la plage,aux premières loges, à contempler, pendant de longues minutes, le coucher du soleil qui en met plein la vue.
Au fil de notre vingtaine de séjours, ce sont de simples moments de bonheur que l'on n'oublie pas, comme de belles cartes postales de notre boite à souvenirs. C'est vrai que les cartes postales sont passées de mode depuis longtemps...c'était le temps d'avant. Mais, ça, c'est une autre histoire.
''Chan Chan'' (sur ma liste de lecture musicale)
Et, quelques photos, vidéos et musique en sept minutes...
https://www.youtube.com/watch?v=qx8TJ07H3uM
Hasta Luego
La renommée de Cayo Largo: sa longue plage de sable blanc, presqu'à l'infini, jusqu'à Sirenas. Une ballade à pied, au fil l'eau, de quelques kilomètres. Un moment de bonheur pour les amants de la nature.
C'était le temps d'avant.... avant les tempêtes, des dernières années.
Cette promenade, si facile autrefois, est parsemée d'embûches: marée haute, plage trop étroite par endroits; ici, des rochers que l'on ne peut éviter, là, une dune à monter.
Cette transformation est comme une cicatrice qui fait encore mal, qui fait peine à voir.
''La playa''
Devant le Memories (ex-Sol), la plage n'est pas assez large pour les palapas. Des parasols et transats sont installés, à la demande des clients. L'état de la plage est sensiblement le même, qu'en avril. Des tonnes de sable ont été déversées sur la dune entre le Memories et le Starfish (ex-Pelicano). L'objectif: faire une plage de secours, en hauteur, au cas où la ''vraie'' plage deviendrait inaccessible, temporairement....
Depuis quelques années, le Memories a perdu la moitié de sa plage, à la droite du Ranchon. Un peu plus loin, on rejoint la plage redevenue déserte, assez large pour y marcher mais trop étroite pour y installer parasols. C'est comme si la mer avait décidé de reprendre graduellement ce qu'elle avait donné.
C'était de tout de même très agréable de se retrouver, encore une fois, sur le bord de la mer, rarement calme, souvent agitée, profiter du soleil, de la brise, à l'ombre d'un parasol. Ici, il n'y a pas les inconvénients du sur-tourisme avec des méga-complexes, des plages surpeuplées, du va et vient des embarcations motorisées. L'endroit conserve son charme naturel. Un atout pour les touristes, qui préfère le calme à l'animation bruyante.
''Bon appétit''
Les habitués le savent: on ne vient pas ici, pour les plaisirs de la table. On peut tout de même se préparer une bonne assiette. Une anecdote, le midi au Ranchon: un voisin de table a dit à sa compagne: "y'a rien de bon, ici, on s'en va ailleurs''. Réflexion de ma part, je me demande bien où ! La bière est fraiche, la brise est agréable, le panorama est magnifique: la mer de couleur turquoise. Des musiciens interprètent des chansons populaires cubaines.
''Amigos''
Plusieurs nouveaux visages au sein du personnel... des départs aussi, comme cette employée, ici depuis bien longtemps, qui a quitté l'hôtel, sa ville et même le pays, à la recherche d'une vie meilleure. On aurait aimé lui dire: au revoir et bonne chance.
Les employés sont courtois et amicaux. On aime bien cette ambiance conviviale. Le groupe de musique, ''Sol Caribe de Cuba'' que l'on voyait pour la première fois, est vraiment excellent.
"...il n'y a pas de...''
pénurie de plusieurs produits, cela arrive, quand le navire ravitailleur a du retard. Un exemple: pendant quatre soirs consécutifs au restaurant buffet, ni vin blanc, ni vin rosé, ni vin rouge; au choix: mousseux ou bière.
''on manque de tout''
conversation avec un membre du personnel: comment va sa vie, à Cuba ? Il manque de ceci et de cela et quand, il y en a , c'est cher. Ils apprécient les "cadeaux'' offerts par les touristes: pourboires, produits d'hygiène corporelle, tylenol pour enfants, vêtements et chaussures pour les petits, matériel scolaire, friandises pour leur faire plaisir. A son tour, elle nous demande si notre séjour se passe bien. On aurait pu lui parler des ''y'a pas de..'' à l'hôtel. On lui a dit que tout allait bien. Nos soucis temporaires n'ont rien de comparable à sa réalité.
Les employés se préoccupent du bien être des clients. Le tourisme, c'est leur gagne-pain. Si, ce tout inclus a trop de ''y'a pas de...", des touristes iront voir ailleurs.
"La reine''
Nous sommes retournés voir Sirenas, la reine de Cayo Largo, avec sa longue plage de sable blanc et sa mer de couleur turquoise. Coup de foudre !
''mais, il y a..."
Il y a le lever du soleil sur cette petite île, quand le ciel s'embrase tout en couleurs, une image comme la plus belle des cartes postales. La nature est une grande artiste pour peindre, dans une symphonie de couleurs, de si jolies toiles. La mer, parfois calme, souvent agitée, selon l'humeur du vent, avec ses nuances de bleu et de turquoise. Il y a le premier cappucino, au lever du jour. Le temps de ne rien faire.. mettre sur pause, pendant quelques jours, notre rythme de vie à grande vitesse, le reste de l'année. Un moment de détente. Des musiciens qui jouent de vieilles chansons cubaines. Etre les deux seuls sur la plage,aux premières loges, à contempler, pendant de longues minutes, le coucher du soleil qui en met plein la vue.
Au fil de notre vingtaine de séjours, ce sont de simples moments de bonheur que l'on n'oublie pas, comme de belles cartes postales de notre boite à souvenirs. C'est vrai que les cartes postales sont passées de mode depuis longtemps...c'était le temps d'avant. Mais, ça, c'est une autre histoire.
''Chan Chan'' (sur ma liste de lecture musicale)
Et, quelques photos, vidéos et musique en sept minutes...
https://www.youtube.com/watch?v=qx8TJ07H3uM
Hasta Luego
